Née en Bulgarie en 1978, Yoanna Trendafilova a obtenu son diplôme de thérapeute bioénergétique, et officie à Genève depuis 2023. Éduquée dans un lycée bilingue français-bulgare dans son pays, elle développe, dès son plus jeune âge, la curiosité de l’ailleurs et l’envie profonde de découvrir l’Europe.
De l’enfance, Yoanna conserve des souvenirs paisibles, pastoraux même. Elle passe beaucoup de temps à la campagne chez ses grands-parents aussi bien maternels que paternels. Bien sûr, elle joue avec les autres enfants du village, mais elle apprend aussi à cuisiner, à tricoter, à s’occuper des animaux ou à jardiner. Yoanna a accès à la culture grâce à la présence d’un cinéma et d’une bibliothèque sur place. À l’école, la petite fille est studieuse, motivée et engagé dans le collectif. Elle aime aller de l’avant et partager son enthousiasme avec ses camarades. La langue de Molière chante à ses oreilles, et Yoanna s’imagine déjà parcourant le monde à une époque où cela n’est pas possible.
Un mur tombe et tout s’ouvre
Le 9 novembre 1989 marque un tournant. Des possibilités s’esquissent, certes, mais les difficultés demeurent, notamment financières. Grâce au soutien inconditionnel de sa famille et de ses bons résultats scolaires, Yoanna, l’équivalent du bac en poche, part à Perpignan pour suivre une licence en droit. Pour participer au financement de sa vie française, la jeune étudiante travaille dans la restauration, fait les vendanges, cueille d’abricots, etc. Elle a l’habitude de faire des efforts, et considère même qu’il est normal de mettre la main à la pâte. Sa licence en poche, elle monte à Paris pour sa maîtrise, et se spécialise en droit européen. Yoanna est une Européenne convaincue. Elle souhaite intégrer la Commission européenne à Bruxelles pour plaider la cause de son pays au sein de l’Union, et passe un concours d’entrée dans ce but. En parallèle, elle devient Responsable juridique de l’Ordre des vétérinaires d’Île de France. Deux ans plus tard, un poste se libère, et le rêve devient réalité : la juriste et son mari déménage à Lille, dans le Nord de la France. La capitale de la Flandre française représente un bon compris géographique pour leurs activités professionnelles respectives. Après quelques années, le travail de son mari est délocalisé à Genève. Yoanna continue le droit européen, notamment à l’Uni GE. En 2018, la naissance d’Inna entame un nouveau cycle familial. La jeune mère est heureuse, mais sent qu’elle a besoin d’une nouvelle voie.
Quand la vie montre le chemin
Lorsqu’un de ses proches tombe gravement malade, Yoanna commence à rechercher des alternatives plus naturelles pour le soutenir, mais la pression est telle qu'elle craque : « Je portais toutes les charges en solo, loin de tout le monde. Mon corps s’est révolté, et il a crié “STOP” ». Riche des propositions débusquées pendant ses investigations, elle teste des solutions sur elle-même. « La bioénergie m’a permis de retrouver le calme et la sérénité. Je me suis reconnectée à mon énergie vitale. Après quelques séances, j’ai compris que j’allais suivre ce nouveau chemin, et me former à la thérapie afin de pouvoir accompagner d’autres personnes dans le besoin. » Avec passion, la juriste opère un virage à 180°. Elle suit le cursus complet en Bulgarie : apprend les techniques pour canaliser l’énergie des chakras, développe une spiritualité centrée sur les valeurs humaines, prend conscience du lien qui relie tous les êtres vivants et des bienfaits de la vérité. Yoanna effectue son stage pratique aux Pyramides en Bosnie-Herzégovine, un haut lieu vibratoire. Tous les diplômes en poche, elle commence par soigner des ami.e.s, puis décide de se lancer en tant que professionnelle à Genève.
La méthode "bioénergie"
Les soins peuvent se prodiguer en présentiel ou à distance. Ils ne sont ni invasifs ni douloureux. Sur place, la thérapeute appose simplement ses mains sur les clients habillés. Des transferts d’énergies s’opèrent entre le corps physique et les corps énergétiques. Le travail de Yoanna consiste à les canaliser pour les redistribuer de manière équilibrée. Les flux permettent aux cellules de s’autoguérir. Par exemple, la bio énergéticienne soigne des enfants avec des inflammations chroniques des oreilles, aide des personnes à éliminer des calculs rénaux, à surmonter une fatigue chronique ou à maintenir leur immunité pendant des traitements médicaux, voire en cas d’épuisement physique ou émotionnel. Dans sa pratique, elle a développé un programme personnel pendant lequel elle effectue un scan énergétique de tout le corps, et écoute les vibrations qu’elle reçoit. Attention, il ne s’agit nullement de donner un diagnostic ou de prescrire des médicaments. Il s’agit de prendre ce qui est, puis de transmettre l’énergie redynamisée aux client.e.s. tout en les rendant conscients de leur force personnelle. « Dans nos vies modernes, nous sommes souvent éloignés de notre essence profonde et déconnectés de la nature, alors que l’humanité en fait pleinement partie. Nous pouvons choisir d’être intègre en remplaçant la peur par l’espérance ».
La petite Yoanna de Bulgarie, sensible à la nature et travailleuse a parcouru un long chemin. Elle a réussi à accomplir ses désirs de liberté et de voyages, elle a contribué au rêve européen, et aujourd’hui, elle explore son âme de guérisseuse en instaurant une relation de confiance avec ses client.e.s, qui seule permet de rechercher en profondeur les émotions à l’origine du mal-être. Dans cette nouvelle vie, la jeune femme intègre en conscience son pouvoir d’agir sur sa vie, et aide autrui à faire de même. La parole libre a une grande part dans son travail, ainsi que la recherche d’harmonie personnelle, mais aussi collective. Yoanna a trouvé sa vocation, et continue de l’explorer et d’apprendre.
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